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Les forts et batteries de Porquerolles : vestiges militaires au cœur d’un écrin naturel

Connue pour ses plages immaculées et sa biodiversité exceptionnelle, l’île de Porquerolles recèle également un pan méconnu de l’histoire militaire française. Derrière ses paysages de carte postale, elle conserve les traces imposantes de siècles de stratégie défensive, depuis les premières fortifications de la Renaissance jusqu’aux installations côtières du XXe siècle. Cette mémoire de pierre témoigne d’une époque où Porquerolles se trouvait aux avant-postes de la défense méditerranéenne.

Les premières constructions militaires, ordonnées par François Ier, apparaissent dès 1531, dans un contexte de piraterie croissante en Méditerranée. Au fil des siècles, Richelieu, Napoléon, puis la Marine nationale y ont laissé leur empreinte. Pourtant, avec l’évolution fulgurante de l’artillerie au XIXe siècle, de nombreux ouvrages perdirent leur utilité, laissant derrière eux des ruines majestueuses, silencieuses sentinelles d’un passé guerrier. Cet article vous invite à explorer ces témoins de l’histoire, entre patrimoine architectural et mémoire stratégique.

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Horaire

Le fort Sainte-Agathe : bastion de pierre dominant l’île

Dominant le village de Porquerolles, le fort Sainte-Agathe est sans doute l’un des plus emblématiques de l’île. Érigé en 1531 par François Ier pour contrer les assauts de corsaires et d’envahisseurs, il fut maintes fois remanié au gré des conflits. Ravagé en 1793 par les Anglais, il sera restauré dès l’année suivante. Classé monument historique depuis 1927, il offre aujourd’hui un panorama remarquable et un accès privilégié à l’architecture militaire de la Renaissance.

© Thierry JEAN

Évolutions et aménagements

  • 1531 : Édification d’une tour pour défendre l’île.
  • 1793 : Destruction par les forces anglaises, puis reconstruction et renforcement de l’artillerie l’année suivante
  • 1810–1814 : Nouvelle organisation défensive, ajout d’un magasin à poudre, construction de la batterie du Lion.
  • 1821–1831 : Réaménagements successifs du parapet et de l’avancée actuelle devant la tour.
  • 1841–1847 : Projet de renforcement des installations, mise en place de canons supplémentaires, sans construction du corps de garde envisagé.
  • 1875 : Déclassement du site, qui conserve malgré tout un arsenal réduit.
  • 1927 : Classement officiel au titre des monuments historiques.

Détails architecturaux

  • Tour d’artillerie: Cylindrique, 20 m de diamètre extérieur, 13 m de haut, couronnée d’un parapet épais et crénelé.
  • Cour centrale : Bordée de bâtiments casematés, protégée par une enceinte défensive crénelée avec bastions.
  • Poudrière : Modeste bâtiment voûté avec toiture en tuiles, discrètement intégré entre l’accueil et la base de la tour.

Le fort de l’Alycastre : vestige richelien oublié

Édifié entre 1633 et 1637, sous l’impulsion du cardinal Richelieu, le fort de l’Alycastre n’est pas ouvert au public, mais demeure un précieux témoin de l’histoire militaire ancienne. Avec sa tour carrée à base pyramidale et son enceinte étoilée, il illustre les principes défensifs du XVIIe siècle.

© Laurent Tournay

Évolution et aménagements

  • 1635–1798 : Construction, dégâts liés à l’occupation anglaise, et premières restaurations.
  • 1811–1846 : Modifications structurelles internes et projets de maintien opérationnel.
  • 1875 : Déclassement et conservation d’un arsenal minimal.
  • 1927 : Classement comme monument historique.
  • Depuis 2011 : Intégré au conservatoire du littoral.

Détails architecturaux

  • Tour pyramidale : 15,60 m de côté, 12 m de haut, murs de 3,50 m d’épaisseur à la base.
  • Trois niveaux : magasins, casernements, ancienne plateforme à canons.
  • Enceinte étoilée : carrée, avec murs crénelés, ravelin et fossé protégé par pont-levis.

Le fort de Repentance : du bastion militaire au refuge monastique

Conçu pour résister aux menaces modernes, le fort de Repentance est l’un des derniers ouvrages défensifs construits à Porquerolles. Achevé en 1884, il perdit rapidement sa vocation militaire avant de renaître, un siècle plus tard, en tant que monastère orthodoxe. Aujourd’hui nommé Monastère Sainte-Marie du Désert, il conjugue spiritualité et préservation patrimoniale.

© Ludovic MONGIN

Évolution et aménagements

  • 1874–1884 : Construction des batteries principales avec des canons de 240 mm.
  • 1900 : Ajout de canons à tir rapide et d’un poste de tir avancé.
  • 1914 : L’artillerie est envoyée au front, mettant fin à l’usage militaire du site.
  • 1985–1995 : Classement puis affectation à une communauté monastique.

Détails architecturaux

  • Batterie Nord : quatre plateformes de tir, abris sous traverses, magasin sous roc accessible par tranchée.
  • Batterie Centre : casernement, boulangerie, citerne, plateforme pour canons lourds, magasin à poudre enterré.
  • Batterie annexe : en maçonnerie et béton, prévue pour des canons de 95 mm TR.

Le fort du Grand Langoustier : gardien du littoral varois

Situé à l’ouest de l’île de Porquerolles, le fort du Grand Langoustier est une fortification édifiée au XVIIe siècle sous Richelieu. Construit sur un promontoire rocheux, il avait pour vocation de surveiller et de protéger le littoral varois ainsi que l’accès au port de Hyères.

Grâce à ses murs épais en pierre et à ses casemates abritant de l’artillerie lourde, le fort s’intègre aux principes défensifs de l’artillerie côtière de son époque. Bien qu’il n’ait jamais été le théâtre d’affrontements majeurs, il a néanmoins joué un rôle stratégique jusqu’au milieu du XIXe siècle. Son importance déclina avec l’évolution des techniques militaires, et il fut désarmé dans les années 1950. Aujourd’hui, ce site classé offre aux visiteurs une plongée dans l’histoire et un panorama exceptionnel sur la Méditerranée.

© Fabien CHALUMEAU

Évolution et aménagements :

  • 1633: Construction initiale d’une tour carrée par Richelieu sans enceinte extérieure, puis ajout d’une enceinte fortifiée pour renforcer la protection en 1640.
  • 1756 : Installation de quatre plateformes équipées de canons de gros calibre.
  • 1793 : Occupation par les Anglais, destruction des structures en bois.
  • 1794 : Récupération par la Marine française, armement du fort avec plusieurs canons et obusiers.
  • 1810 : Transformation de l’étage inférieur en poudrière, ajout de batteries supplémentaires.
  • 1841: Projet de remise en service avec de nouvelles pièces d’artillerie.
  • 1852: Installation d’un paratonnerre après un impact de foudre ayant failli provoquer une explosion.
  • 1875 : Déclassement du site et réduction de l’armement.
  • Années 1950: Désarmement total et conservation du fort pour son patrimoine historique.

Détails architecturaux

  • Tour carrée d’origine avec murs épais destinés à résister aux tirs ennemis.
  • Enceinte extérieure ajoutée après 1640, protégeant un espace de garnison.
  • Plateformes d’artillerie aménagées pour recevoir des canons de différents calibres.
  • Batterie adjacente établie avec des canons de 36 et 12 livres pour renforcer la puissance de feu.
  • Système de poudrière enterrée pour sécuriser le stockage des munitions.

Le fort du Petit Langoustier : une sentinelle côtière oubliée

Situé à l’extrémité sud-ouest de l’île de Porquerolles, le fort du Petit Langoustier se distingue par son emplacement stratégique sur un îlot rocheux. Construit sous Louis XIV, il avait pour mission de surveiller la passe entre l’île et le continent, empêchant toute intrusion maritime ennemie. Son architecture compacte et défensive rappelle les forts côtiers de l’époque, avec une tour centrale et une enceinte de protection.

Bien que de taille plus modeste que son voisin du Grand Langoustier, ce fort joua un rôle clé dans la défense de la rade d’Hyères avant d’être progressivement abandonné. Aujourd’hui, il se fond dans le paysage naturel et reste un témoignage du maillage défensif du littoral varois.

© Orly Art

Évolutions et aménagements

  • 1672 : Construction sous le règne de Louis XIV pour protéger la côte et la passe du Langoustier.
  • 1707 : Endommagé lors du siège de Toulon par les troupes anglo-hollandaises.
  • 1793 : Brièvement occupé par les Anglais avant d’être repris par les forces françaises.
  • 1820 : Modernisation partielle avec consolidation des murs et renforcement des défenses.
  • 1875 : Déclassement du site, abandonné progressivement par l’armée.
  • XXe siècle : Intégré au Parc national de Port-Cros, conservé comme patrimoine historique.

Détails architecturaux

  • Tour principale : Circulaire, en pierre massive, avec meurtrières défensives.
  • Enceinte fortifiée : Murs épais entourant le fort, protégeant l’accès principal.
  • Position stratégique : Vue dégagée sur la passe du Langoustier et la Méditerranée.

La Batterie basse des Mèdes

Construite au XVIIIe siècle à l’extrémité orientale de l’île de Porquerolles, la Batterie basse des Mèdes servait à protéger le littoral contre d’éventuelles incursions ennemies. Conçue en pierre avec des murs épais et des embrasures adaptées aux pièces d’artillerie, elle accueillait plusieurs canons destinés à défendre l’accès aux ports environnants. Pendant des siècles, cette batterie a été un point clé du dispositif militaire français, notamment lors des conflits maritimes majeurs. Aujourd’hui, bien que désarmée, elle est un site patrimonial prisé des visiteurs.

Porquerolles/ Batterie basse des Mèdes© Ch. Gérardin

Évolutions et aménagements

  • 1757: Première proposition de construction.
  • 1794: Ajout d’une escarpe, d’une guérite et d’une enceinte arrière.
  • Début XIXe siècle: Installation d’un épaulement central pour accueillir des mortiers.
  • 1811: Réaménagement pour installer cinq canons de 36 livres.
  • 1815: Mise en sommeil après la chute de l’Empire.
  • 1841: Nouvelle organisation avec un armement renforcé comprenant canons, obusiers, mortiers
  • 1858: Remplacement des canons par des modèles à âme rayée.
  • 1875: Déclassement partiel de la batterie.
  • Entre-deux-guerres: Surveillance maritime contre les sous-marins.
  • 1989: Classement en tant que Monument historique.

Description architecturale

  • Enceinte : murs légèrement tenaillés orientés vers la rade et crête d’artillerie et échauguette pour une vision élargie.
  • Partie terrestre : mur d’enceinte avec créneaux de fusillade et entrée précédée d’un fossé comblé.
  • Casernement : bâtiment rectangulaire (40 m x 9 m) avec un rez-de-chaussée en guise de logements et espace logistique et un Sous-sol servant de magasins et citerne.
  • Magasin à poudre : Creusé dans la roche (5 m x 3,50 m), ajouté entre 1860 et 1870.

La Batterie haute des Mèdes

Érigée au début du XXe siècle, la Batterie haute des Mèdes s’inscrivait dans un dispositif de défense face aux menaces maritimes, notamment britanniques. Elle fut active lors de la Seconde Guerre mondiale avant d’être abandonnée après le conflit.

Batterie haute des Mèdes © Ch. Gérardin

Évolutions et aménagements

  • 1927: Projet d’installation militaire.
  • 1930-1932: Travaux pour un coût de 7 millions de francs.
  • 1940: Mise en service, puis désactivation après l’armistice.
  • 1944: Bombardements alliés et prise de la batterie.
  • Post-guerre: Désaffectation.

Détails architecturaux

  • Cuves à canon : quatre emplacements de 7,80 m de diamètre, enterrés à 2 m de profondeur, distants de 80-90 m et une capacité de tir à longue portée (18 000 m).
  • Poste de direction de tir : installé à 500 m des canons, avec deux niveaux, le premier comme poste radio et calculs et le second comme observatoire avec créneaux de visée.
  • Magasin souterrain : une galerie voûtée de 32 m de long, protégée sous 7 m de roche.
  • Camouflage : peinture mimétique appliquée par le peintre de marine Pierre Gatier.

La Batterie de Galéasson

Située à l’extrême sud-ouest de l’île de Porquerolles, la batterie de Galéasson est l’une des positions fortifiées les plus méconnues du littoral varois. Construite sous le Second Empire, cette batterie faisait partie du vaste dispositif de défense côtière mis en place pour surveiller et protéger les abords de la rade d’Hyères.

La batterie de Galéasson avait pour mission principale de contrôler l’accès au large de Porquerolles et d’empêcher toute tentative d’invasion par la mer. Son positionnement sur un promontoire rocheux lui offrait une vue imprenable sur la Méditerranée, ce qui en faisait un point d’observation idéal pour détecter d’éventuelles menaces. Elle était conçue pour des tirs rasant la mer. Son artillerie, composée de canons à longue portée, permettait de repousser les navires ennemis avant qu’ils n’atteignent les côtes de l’île

Aujourd’hui, la batterie de Galéasson est en grande partie en ruines, mais il est encore possible d’apercevoir certains vestiges des fondations et des emplacements de tirs. Lieu peu fréquenté, il offre un panorama exceptionnel sur la mer et un aperçu du passé militaire de l’île.

Auteur de l’illustration : Heller Marc

Évolutions et aménagements

  • 1850-1860 : Construction de la batterie sous le Second Empire et équipement de canons à âme lisse montés sur affût, tirant des boulets pleins.
  • 1870-1880 : Modernisation de l’armement avec l’introduction de canons rayés et renforcement des abris pour les munitions et pour les postes de guet.
  • Fin du XIXe siècle – Début du XXe siècle : Abandon progressif de la batterie, mais elle reste entretenue en cas de besoin.
  • Seconde Guerre mondiale : Réutilisation par les forces allemandes qui l’intègrent à leur dispositif défensif, notamment dans le cadre du Mur de la Méditerranée.
  • Après 1945 : Abandon définitif par l’armée. La batterie tombe en ruines, l’érosion et le manque d’entretien accélèrent la dégradation des structures restantes.

Détails architecturaux

  • Une plateforme d’artillerie, où étaient installés les canons ;
  • Un magasin à poudre, conçu pour stocker les munitions en toute sécurité ;
  • Des casernements, destinés à abriter les soldats en poste.

La Batterie du Bon Renaud

La Batterie Bon Renaud ne fait pas partie des batteries situées sur l’île Porquerolles puisqu’elle est sur la presqu’île de Giens près de Hyères. Mais c’était aussi une fortification côtière conçue pour protéger le port de Hyères et la côte varoise contre les incursions maritimes. Elle s’intègre dans un réseau de défenses établies au XIXe siècle pour sécuriser la région face aux tensions militaires en Méditerranée.

Bien que jamais utilisée dans des conflits majeurs, elle demeure un témoignage précieux de l’importance de la défense côtière à cette époque. Déclassée en 1875, elle a progressivement perdu son rôle militaire et a été abandonnée. Aujourd’hui, elle est accessible au public et constitue un site historique prisé.

Évolutions et aménagements

  • 1796: Proposition de construction de la batterie.
  • 1810: Construction de la batterie prévue pour être armée de 12 canons et 6 mortiers.
  • 1811: Installation effective de 6 canons et 3 mortiers.
  • 1841: La commission mixte d’armement des côtes propose le remplacement par un corps de garde n° 1 armé de 3 canons de 30 livres, 2 obusiers de 220 et 1 mortier de 320.
  • 1846—1849: Réalisation des travaux aboutissant à un corps de garde n° 2 avec le même armement.
  • Garnison: Affectation d’un gardien et d’une garnison de 30 hommes, dotés en plus de 6 fusils de rempart.
  • 1875: Déclassement de la batterie.
  • 1884: Maintien de deux canons de 30 livres à âme rayée et d’un mortier de 320 jusqu’à la mise en service du fort de Repentance.

Détails architecturaux

L’architecture militaire de la batterie se distingue par ses murs épais en pierre, ses emplacements pour canons et ses casemates conçues pour protéger les soldats en poste.

  • Armement initial: 12 canons et 6 mortiers (réduit à 6 canons et 3 mortiers lors de l’achèvement).
  • Corps de garde: le n° 1 fût armé de 3 canons de 30 livres, 2 obusiers de 220 et 1 mortier de 320, puis le n° 2 a remplacé le premier avec le même armement.

Ces lieux, figés dans le temps, racontent chacun à leur manière les évolutions militaires, techniques et humaines qui ont marqué l’histoire de ce territoire insulaire unique.

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